Luca de Meo poursuit son chantier chez Renault et précise ses ambitions sur le segment des citadines (B) électriques. La nouvelle Renault 5, affublée de la mention « zéro émission », se dévoile petit à petit et devrait pouvoir être commercialisée courant 2024. D’abord présentée comme la petite sœur de la Renault ZOE, elle devrait tout compte fait la remplacer au cours de l’année. La ZOE aura donc eu une belle décennie d’existence et restera comme l’un des modèles phares de cette génération électrifiée/hybride.
Une refonte globale en marche
En effet, selon la Renaulution amorcée, 90 % des ventes du groupe Renault concerneront des véhicules zéros émission. Si l’objectif est escompté pour 2030, beaucoup de nouveaux modèles devraient apparaître d’ici 2025. Principalement chez Renault mais également chez Alpine, Mobilize et Dacia. Du côté d’Alpine entre autres, on pourrait voir une R5 électrique « boostée » sur le modèle de la Mégane E-Tech, pouvant atteindre les 215 ch (160 kW).
La R5 traverse les époques
La Renault 5 reprend les traits du modèle Original de 1970 et Turbo des années 1980. La trappe de recharge évoque la prise d’air sur le capot du premier modèle et le toit en vinyle pour l’aspect compétitif. En ce qui concerne la plateforme, la R5 sera apposée sur un modèle CMF (Common Module Familly). Depuis 2013, ce modèle est utilisée sur plusieurs segments de la Clio au SUV. Pour les dimensions, la déclinaison B EV, déjà utilisée pour le Captur, a été sélectionné. Au niveau de la longueur, la R5 (3,96 m) est à mi-chemin entre la Twingo (3,61 m) et la ZOE (4,08 m). La Twingo ZE pourrait par conséquent également faire les frais de la nouvelle citadine si les ventes le permettent.
La Renault 5 est le 2.0 de l’électrique de Renault et va venir chercher une nouvelle clientèle séduite par des véhicules à forte personnalité comme la Fiat 500 ou la Mini. Ce que l’on veut, c’est aller chercher des gens qui sont chez Renault, mais aussi ceux qui ne le sont pas – François Leboine, concepteur Renault
Une montée en puissance
Même si la motorisation n’est pas tout à fait fixée, celle-ci devrait être sensiblement la même que sur la voiture électrique la plus vendue de 2020. On devrait garder une certaine sportivité proche de la Renault ZOE R125 avec un moteur aux alentours de 100 kW (136 ch). Toutefois, la R5 devrait se distinguer par son efficience grâce à ses batteries pour d’atteindre la barre des 400 km d’autonomie. Côté portefeuille, la marque au Losange devrait restée concurrentielle en proposant un premier modèle d’entrée de gamme sous la barre symbolique des 20 000 €. De quoi convaincre quand la Renault ZOE démarre à 32 500 euros, hors bonus.
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