Michel HOMMELL – Sa véritable histoire

Les débuts de Michel et sa passion pour l’automobile raconté pour la Boîte à Gants

Michel Hommell raconte sa jeunesse dans une famille d’agriculteurs en Lorraine et plus précisément à Tomblaine, où son père, bien que pas vraiment passionné par les voitures, lui a transmis un goût pour les moteurs.

Dès son jeune âge, il s’intéresse à tout ce qui roule.

Il commence à conduire des tracteurs et des moissonneuses, ce qui lui permet de développer sa passion pour la mécanique.

À 17 ans, alors qu’il est encore au Lycée Poincaré de Nancy, il achète sa première voiture, une Dauphine 1093, et devient pilote amateur.

Il restaure plusieurs véhicules dont :

1. R8 Gordini
2. Dauphine 1093
3. D’autres voitures accidentées qu’il retape

Ses études (Première année de droit, toujours à Nancy) ne l’intéressent pas vraiment, il préfère consacrer son temps à sa passion pour l’automobile.

Une carrière dans la presse automobile

À 21 ans, il abandonne ses études pour se lancer dans la presse automobile avec le magazine Échappement.

Il pense que les pilotes amateurs ont droit à leur propre magazine, même s’il doit improviser au début.

Les débuts d’Échappement sont émaillés de difficultés financières mais Michel fait preuve de créativité en :

1. Organisant des courses de stock-car
2. Lançant des festivals de musique

Il réalise que le magazine doit être 100 % automobile et fait évoluer le concept.

Les premières années sont marquées par des défis, mais il parvient à élargir l’activité de son entreprise et à la transformer en un acteur majeur de la presse automobile.

Le succès et les rebondissements

Échappement devient un succès avec une diffusion nationale.

Michel, toujours en quête de nouveauté, lance d’autres magazines dont :

1. La Moto
2. Extra

Il doit naviguer des situations difficiles, y compris des grèves au sein de son équipe rédactrice, mais il réussit à surmonter ces défis.

La crise pétrolière des années 70 met cependant en péril son modèle, l’obligeant à réduire ses effectifs.

Avec le temps, son entreprise renait de ses cendres et devient une référence, lui permettant de financer sa passion pour l’automobile.

Le rally-cross et le manoir de l’automobile à Lohéac

Michel se lance ensuite dans l’organisation de rallyes et de courses automobile, notamment le rally-cross à Lohéac, qui rencontre un immense succès.

Son implication dans l’investissement d’un musée de l’automobile coïncide avec son succès professionnel.

Il achète un ancien corps de ferme pour y exposer sa collection de véhicules, rassemblant ainsi :

1. Maserati
2. Lamborghini
3. Ferrari
4. Voitures de compétition comme les Groupes B

Le manoir devient un lieu d’attraction pour les passionnés de l’automobile.

Les défis de la création d’une marque automobile

Michel ne s’arrête pas là et, presque sur un coup de tête, il fonde avec des partenaires une marque de voitures qui va devenir la Hommel.

Aussi inattendu que ce soit, l’équipe développe une voiture sportive qui finit par être produite.

L’aventure se termine avec un constat amer sur les difficultés d’être constructeur automobile, mais Michel fait preuve de résilience et continue de faire vivre sa passion.

Une passion éternelle

À 78 ans, malgré la maladie de Parkinson, Michel reste actif dans la gestion du musée et la transmission de ses connaissances à la nouvelle génération, notamment à son fils, Alexandre.

Aujourd’hui, il aspire à un développement durable de son musée, s’engageant à transmettre son héritage aux générations futures.

Michel Hommell incarne l’idée que, peu importe d’où l’on vient, la passion peut mener à des accomplissements extraordinaires, transformant totalement sa vie et la vie de ceux qui l’entourent.

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