Dieselgate : la fraude la plus coûteuse de l’histoire automobile

Le Dieselgate ou parfois nommé l’affaire Volkswagen est une vaste fraude perpétrée de 2009 à 2015.  L’affaire éclate en septembre 2015 suite à une enquête réalisée par L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Durant ce scandale, le groupe VW a falsifié les essais des émissions polluantes de ses véhicules diesels. En effet, des rapports d’émissions d’oxyde d’azote et de dioxyde de carbone (NOx et CO2) auraient été minorés par logiciel jusqu’à quarante fois en dessous des normes autorisées. Les marques Volkswagen, Audi, Seat, Skoda et Porsche sont concernées. L’affaire représente près de 11 millions de véhicules truqués et distribués à travers le monde.

 

A à la suite de cette découverte des centaines de milliers de consommateurs trompés se sont retournés contre le constructeur. Aujourd’hui, l’ex-pdg de Volkswagen Martin Winterkorn ainsi que d’autres dirigeants comme Herbert Diess, Hans Dieter Pötsch, et Rupert Stadler (Audi) sont mis en cause.  Au titre de préjudice qu’a subi l’entreprise, celui qui a quitté ses fonctions au moment où éclatait l’affaire devra s’acquitter d’une amende à hauteur de 10 millions d’euros. De fait, on estime aujourd’hui que cette fraude aurait coûté près de 32 milliards de dollars au groupe. Ce qui représente le budget investi sur plusieurs années pour amorcer la transition vers l’électrique.

 

Un mal pour un bien

Quoiqu’il en soit, cette affaire a signé la fin de l’ère du moteur thermique et du diesel. Si au début des années 2010, trois voitures sur quatre roulaient au gazole. Elle ne représentaient plus que la moitié des ventes en 2017 et moins d’un quart aujourd’hui. A la fin de cette mauvaise passe, le groupe VW qui essaye de sauver les meubles lance sa gamme électrique « ID ». Rapidement tous les constructeurs se mettent à la page. La course à la motorisation électrique est lancée. Cette enquête interne de cinq ans aura permis d’opérer un changement important dans les mentalités des constructeurs. La question de l’environnement semblent maintenant être au cœur des préoccupations des constructeurs. Une priorité quand les véhicules thermiques s’approchent d’une interdiction de circuler dans les grandes villes d’ici 2030.

 

Afficher l’image source

 

[post-carousel id= »2784″]

Retour en haut