Depuis le 1er juin dernier, les premières restrictions de circulation de véhicules très polluants ont débuté. Désormais, la loi Climat et Résilience prévoit un large plan de sensibilisation à l’environnement et particulièrement au réchauffement climatique avec des mesures à mettre en application jusqu’en 2030. Cette loi vise selon notre gouvernement à ancrer l’écologie dans notre société. Elle devrait, en outre, porter un coup important à la circulation notamment au niveau des grandes villes qui d’ici 2025 deviendront toutes des ZFE. De plus, les ZFE-m, pour zones à faibles émissions mobilité, devraient également se multiplier sur les axes routiers surutilisés par les automobilistes français. L’année prochaine verra l’arrivée de l’affichage environnemental sur les véhicules, baptisé éco-score. Peu d’informations sur les critères et les échelles ont encore été annoncées mais la mesure débutera en mars prochain.
Les ZFE pour limiter les Crit’Air 3 à 5
Aujourd’hui, seules les villes de Paris, Lyon, Grenoble et Rouen sont catégorisées comme ZFE. Seulement voilà, au 1er septembre Reims devra s’aligner suivi de Toulouse courant septembre. En effet, la législation évoluant, les axes fréquentés devront également adopter ces mesures d’ici fin 2022. Parmi eux Aix-Marseille-Provence, Nice-Côte d’Azur, Toulon-Provence-Méditerranée, Montpellier-Méditerranée et Strasbourg. La capitale alsacienne ouvrira d’ailleurs le bal au 1er janvier prochain. Ces ZFE rappelons-le, pourront interdire la circulation aux véhicules non-classés, de Crit’Air 5 en 2023, Crit’Air 4 en 2024 et Crit’Air 3 en 2025.
Les villes de plus de 150 000 habitants en ligne de mire
En ce qui concerne ces restrictions de mobilité, les principales intéressées sont finalement les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Au plus tard, le 31 décembre 2024, toutes ces collectivités devront avoir fixées le planning des interdictions de circulation.
Un point de vue sur la vente
Un point de non-retour a été mis en exergue au terme de cette loi climat aux alentours de 2030. A cette échéance, tout véhicule rejetant plus de 123 g/km de CO2 (norme WLTP) sera interdit à la vente. En revanche, cette proscription pourra connaître quelques exceptions. Par exemple, les tout-terrain à usage professionnel, mais ils ne devront pas dépasser 5 % du parc en circulation.
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